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    string(59) "Moncef Belkhayat lance sa propre marque de thé « Miyaz »"
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Dislog fait les choses en grand. Le groupe de Moncef Belkhayat l’a encore prouvé vendredi dernier, en annonçant à Bouskoura, devant la presse, l’agrandissement de sa plateforme logistique. Une décision importante, qui va permettre à Dislog de conforter son leadership sur le plan national dans la grande distribution.
Cela ne fait aucun doute que le groupe Dislog est devenu un leader de la distribution des produits de grande consommation au Maroc. Avec 1500 collaborateurs à travers 22 plateformes à travers le Royaume, le groupe a pour mission de distribuer des produits de grande consommation dans les différents circuits de distribution, notamment 70.000 détaillants, 1000 grossistes, ainsi que les grandes et moyennes surfaces.
Un projet gargantuesque« Le plus important pour le consommateur est de trouver nos produits sur les rayons et de faire en sorte qu’ils soient visibles », nous explique Moncef Belkhayat, PDG de Dislog. « Pour cela, nous avons besoin de moyens et structures. Il s’agit de capacités logistiques et de capacités de transports », ajoute-t-il.
« Aujourd’hui, nous inaugurons une capacité de transports et logistique de 7000m2 qui couvre les développements récents que nous avons eus, notamment le lancement d’une nouvelle catégorie de produit qui est le thé vert avec la marque MIYAZ qui a été lancée sur le marché marocain il y a quatre semaines et qui est déjà présente dans 25.000 points de vente », annonce Moncef Belkhayat au Site info.


 Ali Benhallam Directeur de la supply Chain de Dislog, note que « c’est une véritable opportunité pour accompagner le développement du groupe. Nous avons revu notre vision à l’horizon 2025 et nous avons déterminé nos besoin. Cela va nous permettre de rapatrier notre stock que l’on gère actuellement avec des prestataires logistiques en externalisé ».
La plateforme du groupe était initialement basée sur un entrepôt de 10.000 m2. « Nous avons fait une extension de 7000. Et en octobre prochain, nous allons faire une extension de 13000 m2. Au total, cela devient une plateforme de 33.000 m2 qui sera l’une des plus grandes plateformes logistiques du Maroc », affirme le patron Dislog.
Le financement a été fait grâce à des fonds propres, mais aussi à un concours bancaire. Par conséquent, « nous utilisons nos ressources de la manière la plus optimisée possible en faisant de la levée de dette auprès de notre système bancaire pour pouvoir financer notre croissance », indique Moncef Belkhayat.


Dislog est un groupe qui dépasse les 2 milliards et demi de chiffres d’affaire en 2017. « Nous sommes en croissance à 2 chiffres de manière continue depuis maintenant 12 ans et nous allons continuer sur cette voie qui est de continuer notre développement avec nos partenaires actuels, mais aussi de nouveaux partenaires », précise notre interlocuteur.
Le thé vert en est une preuve, puisque c’est une catégorie de 3 milliards de dirhams dans laquelle le groupe souhaite prendre 10% de part de marché.
Le groupe de Moncef Belkhayat a fait des analyses prospectives sur le temps. Le planning sur 2025 prévoit l’ouverture d’une deuxième plateforme centrale de la même taille que celle de Bouskoura, du côté de Kénitra sur l’axe autoroutier qui permet de pouvoir desservir le nord du Maroc vers l’axe Tanger-Tétouan, mais aussi sur l’axe Est avec Meknès, Fès, Oujda en produits distribués.
Cela va permettre d’optimiser le dégroupage des produits Dislog qui a énormément investi sur la partie informatique afin de mettre en place des techniques logistiques pour prendre un compte la dimension « fraîcheur » des produits.
Plus globalement, le groupe de l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports se développe de manière assez structurée. « Nous avons un groupe de distribution qui avance. Nous avons un deuxième qui concerne les médias et le digital. Nous sommes en train de nous internationaliser sur la partie distribution. Nous sommes en train d’analyser les opportunités d’investissement à l’étranger. Et nous sommes en train de nous intégrer dans le cadre d’un processus industriel », résume Belkhayat.
« Le lancement de MIYAZ en est un exemple parfait puisque nous avons monté une unité de fabrication et de conditionnement à Casablanca qui nous permettra de devenir un player important dans la catégorie du thé vert marocain », conclut-il.

Source: Le site info.

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Dans un marché publicitaire mondial en pleine mutation, bouleversé par les changements dans les habitudes d’usage des médias, l’investissement total du marché marocain d’achat d’espace publicitaire est estimé en net à 3.4 milliards de DH, selon plusieurs sources disponibles sur le marché en 2016. Le Maroc est ainsi un des marchés les plus dynamiques en Afrique du Nord.

Cet investissement est dominé par la télévision et l’affichage à 30% chacun, la radio draine 25% et la presse se situe à moins de 15%.
Face à cette pléthore publicitaire et à l’encombrement des médias classiques, le consommateur devient de moins en moins sensible au message publicitaire dans ses formats classiques.


Par conséquent, une bonne partie des messages publicitaires ne créent plus l’émotion recherchée par la marque, chose qui pousse les publicitaires à reconsidérer leurs stratégies de construction des marques « Brand Building ».
Ce constat a été soulevé lors de la conférence organisée par l’Association Marocaine du Marketing et de la Communication (AMMC), sous le thème « Le marché publicitaire au Maroc, entre contraintes et transformations ».

Un débat qui a réuni les acteurs du marché du marketing et de la publicité. La rencontre a été animée par Hicham Mekouar, directeur développement et stratégie du groupe Matin Soir, Abdellah Bniaiche, vice-président responsable de la stratégie, du marketing et de la chaîne d’approvisionnement de McDonald’s Morocco, Marouane Harmach, directeur associé du cabinet Consultor et Boutaina Tazi, directrice générale de Mindshare Maroc.


Depuis cinq ans, le digital connaît un taux de croissance à deux chiffres. En l’absence d’outils fiables de mesure, les publicitaires estiment que le total des investissements en achat d’espaces dans le digital varient entre 200 et 300 millions de DH. Le Maroc est dans la configuration mondiale qui veut que Facebook et Google drainent 60 à 68% de cet investissement.
En l’absence de plateformes digitales maroco-marocaines qui pourraient attirer les mêmes flux d’audiences que les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), ce ratio continuerait à se stabiliser, voire évoluer, ont estimé les intervenants.


Force est de constater que l’évolution du digital est alimentée par des tendances durables d’ordre technologique (le mobile réuni à lui seul tous les médias), géographique (la possibilité de travailler avec des acteurs internationaux), opérationnels (la capacité pour l’annonceur de monter sa campagne de bout en bout, sans l’intervention d’autres acteurs et la poster sur une plateforme internationale). Une évolution d’autant plus favorisée par la possibilité de traitement et d’exploitation des données que n’offrent pas la presse écrite et difficilement les autres médias, et qui permet de nouvelles libertés pour les annonceurs, y compris la possibilité de créer des dispositifs immersifs et non-agressifs pour l’utilisateur.


Les intervenants ont insisté sur le fait que le digital ne doit pas être appréhendé comme une finalité, mais plutôt comme une pensée agile qui vise à privilégier l’émotion qui est et sera toujours l’un des fondamentaux de la publicité et du brand content. Il servira avant tout de moyen pour créer des formats plus adaptés que les formats télévisuels. Ajouté à cela le multicanal, les publicités peuvent être ainsi plus denses et plus riches. Cela veut-il dire que les médias classiques vont disparaître ? Pas du tout. Ils devront cependant changer de position, prendre leur part de l’évolution technologique et adapter, comme toute entreprise d’ailleurs, une stratégie de diversification, insiste Hicham Mekouar.


Les effets de la digitalisation sur les organisations sont multiples et la manière de l’aborder se focalise sur une composante clé du changement : la formation des collaborateurs au digital avec des enjeux d’agilité pour lesquels ils ne sont pas suffisamment préparés. Il faudrait également que les annonceurs, en leur qualité de donneurs d’ordres, fassent challenger l’écosystème et que les vrais professionnels fassent leur apparition, selon Abdellah Bniaiche.

Source : Elmanti.com

 

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ECONOMIE - Le marché d'achat d'espace estimé à 3,4 milliards de DH. L'investissement total du marché d'achat d'espace publicitaire marocain est estimé en net à 3,4 milliards de dirhams, ont soutenu les grands acteurs du marché du marketing et de la publicité lors d'une conférence tenue à Casablanca.


Au cours de cette rencontre, organisée par l'Association marocaine du marketing et de la communication, sous le thème : «Le marché publicitaire au Maroc, entre contraintes et transformations», il a été indiqué que « le Maroc est un des marchés les plus dynamiques en Afrique du Nord. Cet investissement est dominé par la télévision et l'affichage à 30% chacun, la radio draine 25% et la presse moins de 15%».

A noter que ce débat a été animé par Hicham Mekouar, directeur développement et stratégie du Groupe Matin Soir; Abdellah Bniaiche, vice-président responsable de la stratégie, du marketing et de la chaîne d'approvisionnement de McDonald's Morocco; Marouane Harmach, directeur associé du cabinet Consultor.ma et Boutaina Tazi, directrice générale de Mindshare Maroc.

Face à cette pléthore publicitaire et à l'encombrement des médias classiques, le consommateur devient de moins en moins sensible au message publicitaire dans ses formats classiques, ont constaté les intervenants. Par conséquent, ont-ils soutenu, une bonne partie des messages publicitaires ne créent plus l'émotion recherchée par la marque, chose qui pousse les publicitaires à reconsidérer leurs stratégies de construction des marques « Brand Building ».

Notons que depuis cinq ans, le digital connaît un taux de croissance à deux chiffres. En l'absence d'outils fiables de mesure, les publicitaires estiment que le total des investissements en achat d'espaces dans le digital varie entre 200 et 300 millions de dirhams, indique-t-on dans un communiqué. Le Maroc est dans la même configuration mondiale qui veut que Facebook et Google drainent 60 à 68% de cet investissement, souligne la même source.

Mais en l'absence de plateformes digitales maroco-marocaines qui pourraient attirer les mêmes flux d'audiences que les GAFAM (Google, Appel, Facebook, Amazone et Microsoft), les intervenants ont estimé que ce ratio continuerait à se stabiliser voire évoluer.

Ces derniers ont également fait remarquer que l'évolution du digital est alimentée par des tendances durables d'ordre technologique (le mobile réunit à lui seul tous les médias), géographique (la possibilité de travailler avec des acteurs internationaux), opérationnel (la capacité pour l'annonceur de monter sa campagne de bout en bout, sans l'intervention d'autres acteurs et la poster sur une plateforme internationale).


Cette évolution serait « d'autant plus favorisée par la possibilité de traitement et d'exploitation des données que n'offrent pas la presse écrite et difficilement les autres médias, et qui permettent de toutes nouvelles libertés pour les annonceurs, y compris la possibilité de créer des dispositifs immersifs et non-agressifs pour l'utilisateur ». Au point que plusieurs marques sont de plus en plus convaincues de la nécessité d'établir un dialogue beaucoup plus horizontal entre elles et le consommateur. « Un besoin que seul le digital peut satisfaire », ont-il relevé.


Ce qui explique aujourd'hui que les opérateurs de cet écosystème, à savoir médias, annonceurs, régies, et agences appelés à transformer et réinventer leurs stratégies et leurs pratiques.


Cela dit, « le digital ne doit pas de ce fait être appréhendé comme une finalité, mais plutôt comme une pensée agile qui vise à privilégier l'émotion qui est et sera toujours l'un des fondamentaux de la publicité et du « brand content ». Les intervenants assurent qu'il servira avant tout de moyen de créer des formats plus adaptés que les formats télévisuels. Ajouté à cela le multicanal, les histoires peuvent être ainsi plus denses, plus riches.

Source: www.afriquejet.com

 

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Le marché de la publicité digitale est prometteur, mais avec un grand toilettage, ce serait encore mieux. Internet a en effet bousculé les pratiques de l'achat média mais a aussi ouvert des perspectives technologiques à la ...fraude. Le processus de prise de conscience autour de ce dossier a pris une ampleur particulière en 2015, lorsque la puissante association américaine des annonceurs,  ANA (Association of National Advertisers) a produit un rapport au vitriol.

La facture de la fraude dans la publicité digitale dans le monde y était évaluée à plus de 7 milliards de dollars.  Dans  la liste des victimes figurent tant des annonceurs, des agences médias que des éditeurs de contenu. Le diagnostic de l'ANA allait provoquer un autre séisme en dénonçant pour la première fois le reversement de rétrocommissions à travers des rabais imposés à des médias par des régies digitales sans que les annonceurs ne soient au courant. 

C'est d'ailleurs ce rapport qui a accéléré la jurisprudence française. Depuis janvier, en effet, la France a adopté, dans une extension de la loi Sapin,  un décret sur la transparence de la publicité digitale. Un article entier (article 3) est consacré au sujet de la fraude.

Dans cet écosystème de la publicité digitale, une partie de la terminologie en vigueur rappelle les marchés médias classiques. En s’inspirant de  l'univers de la circulation de la presse, l’on continue par exemple de mobiliser les  CPM (coût pour mille), l’impression, mais en le remettant au goût du tout digital.

 En principe, les ordres d'achat et de vente d'espace publicitaire sont automatisés s'appuyant sur un système d'enchères à travers des plateformes, désignées sous le nom d’Ad exchange.  Ce niveau d'intermédiation se situe à cheval entre deux versants. L'un destiné aux annonceurs pour la gestion d'achat d'espace, est plus connu sous le nom de Demand Side Platform (DSP). L'autre cible les éditeurs, c'est la Supply Side Platform (SSP). Même si Google, opérateur à la fois SSP et DSP, phagocyte tout sur la chaîne de valeur, d’autres acteurs se sont aussi positionnés sur ce marché.

Dans le contexte marocain, certains intermédiaires techniques tentent de prendre une part du gâteau, souvent dans une grande opacité et  à travers une organisation en régies et sous-régies qui vendent des impressions. Entre le moment où l'internaute consulte la page et le deal publicitaire,  la technologie aidant,  tout se passe vite très vite dans ce système d’enchères. A ces acteurs, il faut rajouter d’autres qui se sont positionnés dans les marchés de la data et du Big data pour tracer les données, les comportements des internautes  pour les revendre sur le marché de la publicité en ligne.

Source:Léconomiste.

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«Les missions de la HACA s’inspirent de la Constitution et des processus de réformes engagées par le Royaume. Nous intervenons d’une manière indépendante sur la question du pluralisme politique, de pensée et d’opinion ainsi que la diversité culturelle, linguistique et sociale», a souligné Amina Lemrini, présidente de la HACA (Ph YSA).

La 1re rencontre des régulateurs africains et ibéro-américains de l’audiovisuel s'est achevée le 18 mars à Fès. De l’avis général, cette manifestation, qui a débuté le 16 mars, a été un succès. En témoigne la présence de grandes personnalités de 18 pays africains et 9 pays ibéro-américains, dont notamment Oscar Reyes, président du CNTV du Chili et président de la Plateforma de reguladores del secteur audiovisual de Iberoamerica (PRAI), Kwasi Gyan Apeteng, président du NMC du Ghana et du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), et Amina Lemrini Elouahabi, présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).

Tout ce beau monde a participé à l’élaboration de la déclaration de Fès, lançant ainsi la coopération inter-réseaux RIARC-PRAI. Celle-ci est un appel à la prise de conscience des enjeux et des défis majeurs communs, ayant trait notamment au renforcement du cadre juridique et institutionnel de la régulation, à la transition numérique, à la régulation des médias en période électorale, à la promotion de l’égalité des sexes dans les médias et par les médias, et à la protection du jeune public. Parmi leurs priorités figurent également l’éducation aux médias et la lutte contre les discours de haine et du racisme «devant être érigés en priorités de notre coopération et au sein d’instances partenaires», disent-ils. L’objectif étant de développer des synergies, tirer parti de la richesse qui réside dans la diversité des systèmes d’appréciation, et définir, ensemble, les actions d’une coopération commune, durable et fructueuse.

En tout cas, la rencontre de Fès a créé une véritable plateforme d’échanges, de débats et de pédagogies, tendant vers la co-régulation et l’autorégulation. «La liberté est un apprentissage, la démocratie aussi. Il faut à la fois être rigoureux, mais aussi pédagogue pour accompagner les médias», souligne Lemrini. Dans l’appel de Fès qu’elle a lancé, avec les représentants du RIARC et de la PRAI, cette dernière a insisté sur la consolidation des capacités institutionnelles et opérationnelles de régulation des médias et la promotion de l’échange d’expertise et d’information entre les instances de régulation africaines et Ibéro américaines. Et ce, au regard des évolutions technologiques et des défis de la société de l’information.

La déclaration de Fès vise, par ailleurs, à consolider et à favoriser les différentes dimensions de la coopération Sud-Sud, à élargir et diversifier les relations d’amitié et les rapports et échanges culturels, scientifiques et techniques entre les instances membres des deux réseaux. Ces derniers s’engagent à promouvoir les meilleures pratiques, particulièrement dans le domaine de la régulation de la communication audiovisuelle, dans le respect des règles nationales et internationales. «Nous érigeons le respect et la promotion des droits de l’Homme, de la dignité humaine, des valeurs de diversité, d’égalité, de parité, dans le respect de la liberté d’expression, comme des directeurs intangibles de notre action commune au service du développement de nos sociétés et de la consolidation et le renforcement de notre démocratie», indiquent-ils.

Enfin, face aux évolutions du secteur de la communication audiovisuelle, les régulateurs insistent sur la nécessité de développer des synergies, de tirer parti de la richesse qui réside dans la diversité de leurs systèmes d’appréciation, et de définir, ensemble, les actions d’une coopération commune, durable et fructueuse. Pour eux, il y a des enjeux et des défis majeurs communs à relever. Surtout, ceux ayant trait au renforcement du cadre juridique et institutionnel de la régulation, à la transition numérique, à la régulation des médias en période électorale. «La promotion de l’égalité des sexes dans les médias et par les médias, la protection du jeune public,  l’éducation aux médias et la lutte contre les discours de haine et du racisme devant être érigés en priorités de notre coopération et au sein d’instances partenaires», conclut la déclaration de Fès.

Source : L'Economiste

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